Un jour plus tard...

Publié le par thézy

     Beaucoup travaillé cet après-midi pour préparer des lits, dans des chambres qui avaient besoin d'être nettoyées et rangées (l'une me sert de débarras) J'avais pu avoir ma petite Florence qui a accepté de venir aujourd'hui plutôt que demain, ce qui m'a bien arrangée. J'attends en effet pour demain avant midi (si j'ai bien compris) une de mes petites fille qui, avec son... compagnon, sa fille et une petite belle-fille vont prendre prétexte du fait que Valence est une ville-étape où une maison leur est toujours ouverte, pour y faire quelques séjours, montant jusqu'à Paris, puis au retour... enfin, tout ça est resté assez fumeux. Je vais quand même préparer un repas pour midi, après on improvisera..... Un des inconvénients de l'âge, et peut-être aussi de la solitude, c'est qu'on est vite troublée par les changements dans le train-train habituel et qu'il y a un moment d'adaptation bien plus long qu'autrefois... enfin.
     C'est vraiment génial le rangement d'une bibliothèque assez important, c'est qu'on découvre des livres totalement oubliés. Cet après-midi, je suis tombée sur "Le Défroqué" par Hervé Le Boterf, publié en 1954 m'a plongée dans un monde totalement oublié, presqu'invraisemblable aujourd'hui. Il a suivi (et non précédé) un film de Léo Joannon... Sur les quelques photos , j'ai reconnu Pierre Fresnay. ILe film expose le douloureux conflit que se livrent, dans l'âme d'un prêtre, la fidélité à la révélation divine, et la révolte contre l'imposture de l'Eglise
.     Ayant quitté l'Eglise avant la fin du Concile, je ne sais pas trop ce qu'il a pu changer, mais quand je vais à des messes d'enterrements, je suis toujouts choquée par la débilité des prières qui y sont prononcées. Il n'y a pas très longtemps, j'ai assisté à une telle cérémonie. C'était une femme encore jeune, douce et sensible, treès artiste qui s'est débattue avec un courage incroyable contre un cancer de la tête, inopérable qui lui faisait perdre la vue. Quand elle s'en est rendu compte elle a distribué tout son matériel, de peinture sur soie à l'une ou l'autre de ses amies ou connaissances.... Enfin, bref, ce qu'on appelle aujourd'hui une femme formidable... Ax funérailles, il n'a été question , par le prêtre qui officiait, que de ses péchés, demander pardon pour ses péchés,... ses péchés... ses péchés  et encore... et encore...Rien n'a été dit de son courage, de sa patience de son ouverture aux autres... Pas un mot....Et personne n'avait l'air indigné.... Pendant que je bouillais intérieurement, je me suis dis que les gens en avaient peut-être tellement l'habitude qu'ils n'entendaient plus... Peut-être dormaient-ils?
     Tiens, je n'ai pas parlé de mon rhume ! Ce soir je ne me mouche et ne tousse pas. Il y aura peut-être un rebond demain matin, comme ce fut le cas ce matin, mais ça va décidément bien mieux
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Publié dans journal intime

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